Frairie du prince



Joan Miró, L'or de l'azur (1967)

 . . Atome de midi jaune tulipe, belle herbe offerte à la fourche des grand-routes, jeune ou vieux midi portant livrée, autour de la table, assoyons-nous, servie, surchargée comme une abondance des Flamands. C'est les pains blonds, les fromages à la pie, les volailles poissons secs jambons, hanaps orfévrés et fruits en coupe. Que jouissent les corps ! Que les voix s'y tiennent pour l'éternité ! dans les rires de vivre et le bruissement de guêpes



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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte