Les pages perdues où je
consigne
Ces quelques instants de mon passé
Je les lis parfois et m’interroge
Sur leur poids de sens et de possibles
A quoi ont-elles bien pu servir
A qui serviront-elles encore
Qui était celui qui écrivait
Suis-je moi-même lorsque j’écris
Disparu depuis longtemps plus loin
Absent. Où suis-je en cet instant, cœur
Tors, brûlé épuisé de lumière
Comme le tournesol dramatique
Comme là-haut l’homme distinguant mal
Les aîtres vivant dans la vallée
Ces quelques instants de mon passé
Je les lis parfois et m’interroge
Sur leur poids de sens et de possibles
A quoi ont-elles bien pu servir
A qui serviront-elles encore
Qui était celui qui écrivait
Suis-je moi-même lorsque j’écris
Disparu depuis longtemps plus loin
Absent. Où suis-je en cet instant, cœur
Tors, brûlé épuisé de lumière
Comme le tournesol dramatique
Comme là-haut l’homme distinguant mal
Les aîtres vivant dans la vallée
Ainsi je me contemple moi-même
Paysage indistinct très confus
Brouillard dans l’âme – nu accablé
Comme une lettre d’adieu qu’on ferme
Sous l’étouffement des conclusions
Perpétuellement je me réveille
A l’envi de crier à tue-tête
Ressortissant d’un sommeil profond
Paysage indistinct très confus
Brouillard dans l’âme – nu accablé
Comme une lettre d’adieu qu’on ferme
Sous l’étouffement des conclusions
Perpétuellement je me réveille
A l’envi de crier à tue-tête
Ressortissant d’un sommeil profond
Allant d’une sensation à l’autre
Comme le cortège des
nuages
parsemant de soleils reverdis
l’herbe tâchée d’ombres des prairies
parsemant de soleils reverdis
l’herbe tâchée d’ombres des prairies