Elles surgissent
du fond des champs dorés,
les alouettes qui grisollent,
tirelire, tirelire !
Elles croisent dans l’air
leurs sœurs qui redescendent,
formant une croix se rejoignant
J'en conclus, montant ou descendant,
qu’elles continueront de ce côté-ci
d’agir avec vigueur
Le printemps nous endort,
les chats dédaignent les souris
L’homme est oublieux de ses dettes,
il ne se soucie plus du lieu de l'âme
et sa raison s'égare
Seules les fleurs jaunes du colza
nous réveillent
et le chant des alouettes
du fond des champs dorés,
les alouettes qui grisollent,
tirelire, tirelire !
Elles croisent dans l’air
leurs sœurs qui redescendent,
formant une croix se rejoignant
J'en conclus, montant ou descendant,
qu’elles continueront de ce côté-ci
d’agir avec vigueur
Le printemps nous endort,
les chats dédaignent les souris
L’homme est oublieux de ses dettes,
il ne se soucie plus du lieu de l'âme
et sa raison s'égare
Seules les fleurs jaunes du colza
nous réveillent
et le chant des alouettes
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Paul Klee La Machine à gazouiller – Die Zwitscher-Maschine (1922) |
Grand Cahier.492.Révolvie.033.D'après, contraste.21