Mai


Cornes cornets et flûtes, aux quatre points cardinaux, sonnez trompettes en désordre

Pignons, échauguettes vers les remparts et les toits de la Cité

Montez votre mai aux étages, ornez de feuilles vos coiffes blanches, mettez des glaïeuls, des rameaux verts aux fenêtres

Est-ce le PRE-AUX-CLERCS ce bois touffu serré où la fête se donne ?

Foule attentionnée autour des dames, de leur livrée de mai vêtues, robes teintes des cristaux de malachite, la verte couleur tendre du printemps

Je dis que c'est le même cheval blanc de parade qu'en août en un miroir

Mai
Les Très Riches Heures du duc de Berry
(1410-1485)

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte