Quand la vie s’arrête au bureau inerte
Quand les collègues sont partis manger
Ne reste plus sur le trottoir en face
Qu’un vieil homme… je l’observe par la vitre,
Il est attentif à l’inexistant
Il sait que la justice est l’injustice
Son regard sans plus rêver se détourne
Il s’écarte à jamais bientôt des hommes
Ce qu’il fut dans la vie, quelle importance !
Parti et revenu, aucun bâti
Aucun oukase ne résiste au temps
Les rêves jusqu’au bout sont épuisés
Je le vois lentement s’éloigner et
Disparaître dans un angle absolu
Dès son devoir de symbole accompli
Se pourrait-il qu’il n’ait jamais vécu ?