. . Le sommeil qui naît des bruits de la pluie s’enfonce De tout le poids de sa monotonie grisâtre Dans le lit de la rue dans l’obscur
. . J’essaie de me tenir éveillé, debout contre la vitre
. . Mais cette chute effilochée d’une eau m’entraîne Vers les fonds où plus rien n’existe où il n’est plus rien à éprouver Ni les pensées ni les joies communes Ni les fortes distinctions qu’apporte
. . l’en-dehors au cœur. Et que reste-t-il de l’être alors ?
. . face à la tristesse de la pluie extérieure Les lointains disparus aux vallées encaissées Le frais et le rose multiple des montagnes