Incendiaire


La terre est verte
le ciel est bleu

J'avance à grands pas sur mon chemin de terre

Qu'y a-t-il au-dessous
du temps qui creuse
notre destin

et qui épuise nos étoiles

Le monde dort encore
je me suis réveillé
trop tôt peut-être

Le champ brûle
et je demeure en un lieu
incertain

tous les champs brûlent
nos cœurs saignent

Qui a allumé l'incendie
qui va l'éteindre

Il faut avancer toujours plus loin
c'est inéluctable

La terre est grise
le ciel est noir

maintenant
Giuseppe Arcimboldo
Feuer / Feu
(1566)

Grand Cahier.755.Intérieurs, Extérieur Voix.004.Demeures.08

Articles les plus consultés


à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte