(34ème intranquillité)


Les exils - Michel Maurice

 . . Je me dis que jamais je ne pourrai partir d’ici, je me dis que je ne partirai pas avant d’avoir fini, je partirai toujours trop tôt, je me dis j’écris

     Il me faudrait l’éternité...

. . Je n’aime pas les plaisirs répétés jusqu’à l’ennui, les faiblesses glorieuses qui se perdent dans l’oubli. Et je déteste trop la mort pour aller amonceler les cadavres du pouvoir

 . . La liberté seule m’agrée, la liberté loin des platitudes et des banalités de l’humain

 . . Le réconfort de la foi ne vaut pas le prix de ses fantômes. Et que dire des abstractions de la raison qui nous gâche un si beau voyage

 . . Si loin de nous, si loin de nous que tout cela

 . . Faisons table rase, décapons le vernis des bontés,  la nécrose des sidérations sociales. L’art seul nous libère

     Une phrase bien construite…

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte