Les exils - Michel Maurice
. . Je me dis que jamais je ne
pourrai partir d’ici, je me dis que je ne partirai pas avant d’avoir fini, je
partirai toujours trop tôt, je me dis j’écris
Il me faudrait l’éternité...
. . Je n’aime pas les plaisirs répétés jusqu’à l’ennui, les faiblesses glorieuses qui se perdent dans l’oubli. Et je déteste trop la mort pour aller amonceler les cadavres du pouvoir
. . La liberté seule m’agrée,
la liberté loin des platitudes et des banalités de l’humain
. . Le réconfort de la foi ne
vaut pas le prix de ses fantômes. Et que dire des abstractions de la raison qui
nous gâche un si beau voyage
. . Si loin de nous, si loin
de nous que tout cela
. . Faisons table rase,
décapons le vernis des bontés, la
nécrose des sidérations sociales. L’art seul nous libère
Une phrase bien construite…