ce qui gît là
ne pense et n'a rien
à voir (avec celui
qui pense) et le regarde
nulle séparation pourtant
nul évanouissement
n'existe hors
de l'intime évidence
de la pure
sensation
– que l'étincelle
d'un jour
qui feule et nous
griffe
mais la pensée
est
(très construite de mots)
non l'instant
qui la précède
non
l'éveil
ou la vigilance
de l'animal en vie
soucieux de sa préservation
mais l'écart,
devant la mort qui vient
et vient toujours
ne pense et n'a rien
à voir (avec celui
qui pense) et le regarde
nulle séparation pourtant
nul évanouissement
n'existe hors
de l'intime évidence
de la pure
sensation
– que l'étincelle
d'un jour
qui feule et nous
griffe
mais la pensée
est
(très construite de mots)
non l'instant
qui la précède
non
l'éveil
ou la vigilance
de l'animal en vie
soucieux de sa préservation
mais l'écart,
devant la mort qui vient
et vient toujours
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| Paul Cezanne Nature morte au crâne (1895-1900) |
Grand Cahier.731.Intérieurs, Extérieur Voix.004.D. aurait dit.22
