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Futagawa
Le long des landes désolées de Saruga-
baba Trois musiciennes Goûtent en mai les mochis de Futagawa (on dirait des grains de riz jetés près du chêne, près du débit de thé qui sert les kashiwa)
Trois musiciennes vont jouant du shamisen
le long des landes désolées
Futagawa - Le relais des singes (Sarugababa) |
二川
Yoshida
Les eaux du fleuve Toyo s'avancent en masse Barrées d'un pont de bois Les hautes eaux que surplombe une belle demeure appareillée Ils arrivent
chez le seigneur
Armée de bambous corsetée de millénaires échafaudages
Un homme sur le toit imite les dauphins de bronze,
Salue les lointains mauves des îles des
monts dans les blancheurs
du ciel
Yoshida - Le pont du fleuve Toyo (Toyogawa-bashi) |
吉田
Goyu
Ah ! petits risos agglutinés qui se tiraillent Avec autant d'envie, empileuses tireuses de manche harponneuses
outrageusement fardées de blanc
Main street à la nuit tombée les façades des auberges les restaurants dignement alignés Sont noirs sous le ciel blanc
Une seule boutique est ouverte, un seul client qui se lave les pieds, un cercle sur le mur Imposant
qui dit les signes
de l'éditeur – les panonceaux de l'imprimeur de l'artiste et du graveur – sur un fond blanc
Goyu - Les femmes qui arrêtent les voyageurs (Tabihito tome-onna) |
御油
Akasaka
Nous ne voyons que l'intérieur N'y sommes pas, des ombres
occupent le haut et le bas, des palmiers le jardin la lanterne de pierre.
Que fait-il celui-là ? qui se tient sur des planches Arrêté près du pilot revenu de son bain
dans un cadre sur la droite une jolie femme est au souci de sa toilette
un homme est allongé qui fume et se repose
On apporte les plats
Akasaka - Les hôtesses de l'auberge (Ryosha shôfu no zu) |
赤坂
Fujikawa
Goheï, goheï protégez-nous des dangers ! J'aime le bleu qui couvre le dos des coursiers Comme le vol jaune des nuages sous les saules
Baissez la tête courbez-vous gens du commun Notez sur le panneau, ce que nous sommes
au premier août : mois lunaire
Voici notre offre
notre allégeance
Fujikawa - Tête de cortège (Bôhana no zu) |
藤川
Okazaki
comme une fuite prolongée Arqué depuis la rive jusqu’au trophée des chasses De tout le poids d’une palme
On y parvient toujours en franchissant le pont
Yahagi
que sont deux cent huit kens en proportion de la fidélité de Koroku
Extrême perspective escorte défilé !
Okazaki - Le pont Yahagi (Yahagi no hashi) |
岡崎
Chiryû
j'aime les vapeurs bleuâtres de la mer au-dessus des fourrages quand paissent les chevaux
toits de chaume sous le grand arbre Maquignon que tu sois chargé de boîtes ou vendeur sans doute d’un
déjeuner
Pour le prix de cinq cents
menez vos transactions !
Chiryû - Foire aux chevaux du début de l'été (Shuka uma-ichi) |
地鯉鮒, 知立
Narumi
deux maisons à auvent près de Narumi
séparées par un sombre bosquet et réputées pour leurs étoffes
– mais elles sont Identiques ! Mieux vaut passer que choisir, poussons jusqu’à la ville…
Arimatsu
(au procédé du pinçage (shirobi)) tissus prêt-à-porter
faites vos emplettes Ballottée
filanzane
ou sur le bât de mon cheval
Narumi - Spécialités d'Arimatsu-shibori (Meibutsu Arimatsu-shibori) |
鳴海
Miya
il est en plein devant Omniprésent le torii – Tirez sur la corde les triangles des chevaux
migrez battez
Qui donc arrivera ? des grands
ou des petits
quand fument les feux dans les tons gris
Miya - La fête d'Atsuta (Atsuta shinji) |
宮
Kuwana
Des bleus s'emmêlent à des jaunes qui font croire
à des lointains C'est le passage des sept lieues – Ise,
des horizons de mer houleuse Repliez les voiles qui gondolent
dès l'embouchure du fleuve Idi – vous abordez la plage
Surveillez sur votre gauche les hautes murailles que citait «Jadis, un homme »
Kuwana - Vers la traversée de sept lieues (Shichiri watashi guchi) |
桑名
Yokkaichi
Depuis le quatre du mois le vent souffle et courbe les herbes Et les branches des saules
tout s'en va en tous sens… et reviens
Mon chapeau !
Je tiens la passerelle manteau tiré pieds joints
Heurtant la plage
une barque d’ajoncs
qui bute et qui s'enfonce
Yokkaichi - Le fleuve Mie (Miegawa) |
四日市