Pathos

 
 


 
Entonner, les poumons sertis dans les griffes d'un ciel qui n'est plus que ceinture grise, trop serrée courbant trop la taille du territoire, faire naître éveiller malgré ce poids, le chant pour une danse, soit le poème ; tel, nous voulons, songeant méditant pour venir aux approches, aimer comme le soc d'une charrue aime les lèvres du sillon, la graine et les corbeaux qui suivent, immanqua-blement ; tel, nous nous laisserons jusqu'au tard, jusqu'à la nuit de tout le jour qui accompagne ta démarche depuis l'inoubliable souffrance qui te fit, être



Christian Guernes

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte