Si vivre c’était de se tenir à la fenêtre

Comme un panache de fumée
Si vivre était toujours
Ce même instant crépusculaire
Venu endolorir la courbe des collines
Ne rien commettre aucune action
Ne rien permettre
À nos lèvres blanchies du péché d’un seul mot
Si vivre était
Pouvoir tenir cet impossible
D'après Bernardo Soares
Traduzione italiana : Manuela Colombo
Traducción al español : Sarasvati (Emilia)