Juillet


Je ne le crois pas, baigné par le CLAIN, hautement défendable

Est-ce vraiment qu'un château en l'espèce arrêterait des sarrasins, dissuaderait l'anglais de "certaines chouses touchans certains tractiés" malgré

La force de la pierre aveugle, la butée d'un triangle à chaque pointe fermé d'une tour, le rejet, l'exil vers l'intérieur du familier décor des fenêtres

Sur les eaux, une chapelle étrangement s'expose à tous les passages – le fort est relié par une coursive au spirituel – ils iraient jusqu'à convertir les goulées de vent s'ils le pouvaient – un couple de cygnes doucement s'approche acclimatant les lieux

Faisait-il, le seigneur, muette lecture de ce livre même au fil des heures canoniales ?

Le paysan habillé de petits draps, le berger, sa femme en bleu qui nous tourne le dos, mettons-les en avant par volonté

On n'a pas conservé les proportions et ce pourrait-être

Si n'était les tons jaunes sur un vitrail, une baie transfigurée par la lumière, la représentation des gestes, des outils de leur labeur, du nourrir et du vêtir

Couper à la faucille les blés parsemés de coquelicots, prendre la laine entre les forces, mouton serré sur les genoux

Juillet
Les Très Riches Heures
du duc de Berry
(1410-1485)

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte