I
Si je regarde à la fenêtre ce tableau,
dans ce vallonnement des collines, je vois, comme une empreinte laissée dans l’air de la nuit
Douce et mystérieuse une couleur
Pour un instant
arrêtons-nous, laissons
des eaux benthiques remonter ces fines bulles
de circonstances
Que de cette surface féerique surgisse
une couleur un ton
Pour un instant
arrêtons-nous, laissons
des eaux benthiques remonter ces fines bulles
de circonstances
Que de cette surface féerique surgisse
une couleur un ton
Essentielle couleur de celles qui s'approchent – qui le plus va s’approcher de l’aventure. Va – il va se produire
quelque chose, c’est
certain
Une couleur visiblement qui se révèle
Une musique, un air,
une langue rose au bord de la villa
certain
Une couleur visiblement qui se révèle
Une musique, un air,
une langue rose au bord de la villa
Tic et tac de l'horloge sonnent doucement, depuis le soleil jusqu’à la lune verte,
répétés omniprésents
Un chiffrier
une couleur à l’horizon
qui symbolise une pureté
Un chiffrier
une couleur à l’horizon
qui symbolise une pureté
![]() |
Paul Klee Villa R (1919) |
Grand Cahier.395.Révolvie.034.Le horzain.06
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II
Le climat devient parfois tendu
parfois tragique,
c’est le reflet d'une inquiétude,
une jonchée de signes
au pied de la lanterne,
un tapis ravaudé de croix,
blanc,
le regard retourné
souriant de l’infirmière
Une couleur véritable
de celles
que l’on dit métaphysiques.
C’est une chose alors
que de saisir ce qui revient c’est une chose
que de comprendre,
une autre s'arrêter enfin
parfois tragique,
c’est le reflet d'une inquiétude,
une jonchée de signes
au pied de la lanterne,
un tapis ravaudé de croix,
blanc,
le regard retourné
souriant de l’infirmière
Une couleur véritable
de celles
que l’on dit métaphysiques.
C’est une chose alors
que de saisir ce qui revient c’est une chose
que de comprendre,
une autre s'arrêter enfin
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Paul Klee Ohne Titel, Letztes Stilleben (1940) |
Grand Cahier.395.Révolvie.034.Le horzain.07
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