. . Une bruine de soleil soudain traversant les nuages expose la ville indubitable la ville où je vis au grand jour
. . Bien des indécisions de mon passé remontent à la surface. Une chose est certaine pourtant, celle que l’on voit depuis le pont qui enjambe une eau toujours nouvelle
. . Cette ville où je suis et qui m’est inconnue – étranger sans mémoire qui ne sait comment il a pu parvenir jusqu’ici
. . Car s’ignorer c’est vivre, s’affairer c’est penser. La seule pensée le seul souci pour la plupart.. Mais cette bruine d’un seul coup lustrale c’est notre motion
. . Notre monade la plus intime et la plus extrême, terre ouverte tout autant que fermée. Le cri remonté du fond de l’âme
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Traduzione italiana : Manuela Colombo