Le buisson


C'était une route
impossible
incertaine sans marque et sans
appui je le savais

il eut été
préférable de suivre
la courbe je l’aimais, aux plis
nombreux

- qui les pousse à l’infini mais
blessé j'ai pris

car il n’est d’autre vérité que le hasard
(l’itinéraire n’est pas tracé) il n’y a que des cairns et c’est à dire peut-être ici ou là différemment

et d’un pas j'ai franchi a-
percevant une clarté
le buisson de cette impasse
Jacob Isaacksz van Ruisdael
Le Buisson
(1649/1650)

Grand Cahier.762.Intérieurs, Extérieur Voix.004.Demeures.16

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte