Trop de gens se sont enfuis – Dehors il pleut, leur mauvais sang les a trahis, les gens ont relevé leur col et sont partis
Le vent a soufflé sur les bords il t’a surpris. Tu ressens un léger filet d’air sur ta peau, tu frissonnes – un court laps de temps.
Referme la fenêtre, repousse la potence, résigne-toi. Ce n’est qu’un peu de jour accroché aux rideaux de la fenêtre, il y a
Quelque chose qui refuse chez toi, un rejet de l'extérieur, le besoin d'un écran. La vitre essuie la rue, éponge l'incivile, sa présence importune
La haie, l'arbre aux écureuils, la lampe et le carré de cour ont basculé dans un éclat
Chacun reprend sa place s’installe dans l’immuable, chacun recommence à réfléchir, à creuser le silence, à noiseter son nid.
… décompter les minutes
Lentement la pluie sur le toit retourne un sablier
Hibou ou Ubu ? Gravure d'Alfred Jarry (1894) |
Paru dans
Les minutes de sable mémorial
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Chapitre : Les paralipomènes
*
Alfred Jarry
le texte complet...
Les minutes de sable mémorial
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