Est-il, aux alentours d'un transparent gazon des prés, plus parfait miroir, plus argenté qu'une eau fraîche, une source inconnue sans rien ni chants d'oiseaux qui troublent, ni feuilles tombées des arbres qui l'ombragent,
Est-il un lieu plus propice au repos...
N'éprouvez-vous pas devant tout ce silence – comme une inquiétude ?
Souvenez-vous d'elle,
Elle qui s'est retirée, le front rougi – quelle honte, quelle honte – solitaire
vers quelques fonderies
De son corps desséché, les os et les rochers, bois obscurs qui résonnaient, rendez sa voix qui ne peut que redire, qui jamais ne se peut détacher
Shoichi HASEGAWA Verger (1973) |
Grand Cahier.118.Refonds.008.Verger des eaux.01