Est-il aux alentours...


Est-il, aux alentours d'un transparent gazon des prés, plus parfait miroir, plus argenté qu'une eau fraîche, une source inconnue sans rien ni chants d'oiseaux qui troublent, ni feuilles tombées des arbres qui l'ombragent,

Est-il un lieu plus propice au repos...

N'éprouvez-vous pas devant tout ce silence – comme une inquiétude ?
Souvenez-vous d'elle,

Elle qui s'est retirée, le front rougi – quelle honte, quelle honte – solitaire
vers quelques fonderies

De son corps desséché, les os et les rochers, bois obscurs qui résonnaient, rendez sa voix qui ne peut que redire, qui jamais ne se peut détacher

Shoichi HASEGAWA
Verger
(1973)

Grand Cahier.118.Refonds.006.Verger des eaux.01

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte