Je ne veux rien dire
si ce n'est la terre au goût de menthe qui mêle ce matin le ciel et l'eau
D'un ciel
au large flanc d'aigue-marine parcouru d'hirondelles, de ce ciel qui se fond au lac lorsqu'une barque y danse sous la lente avancée des eaux
La terre
comme une opale,
comme une opale,
Non qu'elle en exprime seulement l'hydrophane, mais pour la forme aussi que l'on donne à la taille, mais pour le feu dessus
De l'or léger qui tombe, la terre
De celle-là qui nous dit, qui nous renvoie à nos racines de lumière
Shoichi HASEGAWA Jardin secret (1985) |
Grand Cahier.073.Refonds.008.Verger des eaux.03