Depuis Lascaux


Marquée des fers des manganèses des couleurs premières, quand l’esprit réchampit de l’ombre – car vrai- semblablement il entend quelque chose – à bout de bras à pousser sa barque vers les abords du Signe

Tracées bien plus tard, dénotées quant à elles – les pattes d’oiseau dans la neige, écailles et coches divines sur les os – relèvent‑elles de l’invisible, d’un fonds de musique sur la mâche des jours ?

Grande est la matière, obscure est la prescience qu'il en a, l'homme grimpé depuis l'Indéchiffrable sur les parois des grottes du réel

Dès l’aube, un geste sans cesse à reprendre, un geste toujours à définir

Maurice Thaon
Reproduction Lascaux
(1941-1942)

Grand Cahier.487.Refonds.010.Syllabes.17

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte