J’aurai beau faucher les prés
Cueillir les pommes au pommier
Vertes, rien n’y fera
Le mur va s'écrouler
Ceci pour dire que la terre était belle
Mais qui donc nous retient ?
C’est merveille quand un œil va s’ouvrir
Il y a dieu dit-on, vieille idée
Le paysage s’ouvre et se repose
Mais je préfère ici rassembler quelques pierres
Pour peu de temps
Cueillir les pommes au pommier
Vertes, rien n’y fera
Le mur va s'écrouler
Ceci pour dire que la terre était belle
Mais qui donc nous retient ?
C’est merveille quand un œil va s’ouvrir
Il y a dieu dit-on, vieille idée
Le paysage s’ouvre et se repose
Mais je préfère ici rassembler quelques pierres
Pour peu de temps
Jean Fautrier Les arbres (1943) |
Grand Cahier.061.Refonds.010.Syllabes.11