De soigneuses plantations de petites oranges vertes et de fermes abricots, tout leur être à n'être pas encore, vives enserrés dans la chaleur
J'ai soif et ne peux boire
qu'une eau de chaude réglisse au fil des routes poussiéreuses, je marche vers la plus extrême des fatigues
Franc-bord, alpes bernoises, suivant le cours d'une calme rivière, j'avise une grotte – je paye mon écot, à l'entrée poinçonne le ticket, j'admire
Une fontaine figée, j'évite une méduse de craie, j'enjambe instable une rambarde
Touche l'eau
Plat poisson nu sans yeux sous les spots
Paul Klee - Magie des poissons (1925) |
Grand Cahier.297.Refonds.008.Syllabes.07