Les longs jardins murés m'ont semblé capables de songes
L'été s'est avancé très loin dans la douceur de l'air
De fruits se chargent l'espalier, mûrissent les poires les pêches, là-haut se penchent les roses
Comment la nuit peut elle être aussi claire à ta fenêtre ?
Je ne t’ai pas choisie, je te croirais plutôt venue, ta beauté accentuant le monde
Tous les chemins sont arrêtés, la haie a perdu ses ombres, et les vents s'apaisent
D'un vert plus profond est le pré
Les mots propos légers s’envolent, coulent comme des sources
Une douleur s'éteint dans la salle ouverte
Sandro Botticelli Le printemps (1482) |
Grand Cahier.188.Dispersions.007.Instantanés.02