Les navires


Les cotres les goélettes (maquettes sous le verre) le brick en ses meubles cuivrés, toutes les pièces des eaux vives dorénavant sont enfermées

Ce n’est plus que poudre aux yeux, petite monnaie qui tinte, quincaillerie du fond des poches pour des touristes corsaires

Et quand bien même, l'Amérique a suivi d'autres routes. Fortune a passé malgré le cri de mer

À toutes les couvées d'oiseaux de langue jaune, violentes têtes, vous becs de granit, je le dis, désormais les parasols ont poussé pour l'attardé. Le bar est ouvert jusqu'à minuit

Miettes noires, grillent les mots.

Le corps de garde la mer
y donne ce goût d'algues,
une soupe épaisse et douce

Edouard Adam père (1847 – 1929)
Départ de régate au passage du bateau comité

Grand Cahier.273.Refonds.007.Mers.06

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte