Nueil


Nous l’aimons bien, la connaissons cette phrase si longue qui nous vient du tréfonds du plus lointain d’une langue très sérieuse issue d’un dix-huitième

À la puissance incomparable, déposée parmi les rêveries comme un lot très féminin de sens, de musiques de Nueil, une prodigieuse rêverie

Et qui reçoit le seul lecteur, assidu, le seul menteur en ces lieux rassis creusés par le silence, énigmatique emblème

Nous l’apprécions dans les reflets perdus des glaces, les figurines de porcelaine, le vent printanier ou le visage sans nom et muet de la servante

Jean-Antoine Watteau
Portrait de Nicolas Vleughels accordant son violon
(1716-1718)

Grand Cahier.552.Dispersions.002.Vulnéraires.04

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte