Techno-manies


Aujourd’hui que se répand l’inéluctable, que la plastique imputrescible des anges explose et que gire au cœur des océans toute une boue de désirs, qui donc
regarde encore ?

Il suffirait pourtant d’ouvrir les yeux, ne serait-ce qu’une fois, mais qui le veut ? Tout ce gâchis...

Beauté ne se voit si ne connaît regard qui la regarde

Ces vieilles choses
entreposées contre un dernier talus, comme un amas de feuilles desséchées, oubliées dans un coin, les soleils dispersés, si l’on en prend soin marchent encore – à coup sûr

Nous vous fuyons à tire d’aile. Ô, techno-manies, vous qui régnez, lâchez la manivelle

Louis Boulanger
La ronde du Sabbat (1828)
d'après la ballade de V.Hugo

Grand Cahier.316.Révolvie.003.L'univers de la chauffe.03

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte