Un passant


Je n’oublierai pas votre grande âme

Bel oiseau dont les ailes se plient et se déplient battant le jour le ciel plus bleu

Je n’oublierai pas votre voyage ni votre œil perçant qui trouve la proie !

Votre vertige en fondant vers la terre

Cela c’est le même pour nous Bel oiseau de plumes noires ou blanches

Je vous accompagne et salue votre libre et haut pas- sage

Marc Chagall
Nature morte au grand oiseau
(1968)

Grand Cahier.618.Cahier bleu-vert.001.Ébauches.03

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte