Lorsque demain déchante...


Lorsque demain déchante

les jardins de travers sont en nombre. Ici s'étage. Une route débordée qui tire à l'amour jusqu'à ce clos, cet autre. Charbons éteints. Idées perdues. L'âge rompt les corps, les plie, les tord et l'âme aussi

...Et le feu s'éteindrait ? Mais trop de choses ont traversé, trop de gens sont venus et se sont éloignés. Les retenir, personne ne peut jamais, dire, le sait-on ? Ni rien commettre. Laissons là ces blessures. Quand cela serait que de revivre, rien de mieux !

Nous mangerons encore des fagots de vent

Sara Favriau
Où, prologue pour une chimère,
(2017)

Grand Cahier.321.Refonds.009.Contre-feux.03

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte