La chambre marine


Je me souviens qu'il fut des jours bien plus heureux, des villes plus anciennes, des maisons, des remparts bâtis contre la mer

Il m'arrive parfois de revenir au pied de ces murs et d'écouter. La nuit y est profonde

Qui pourrait dire
Depuis combien de temps le ciel s'est écroulé ? Ce que le fort aux avant-postes garde encore ?

Je me souviens qu'il existait, haute, une salle sans fenêtre. Calme et clarté régnaient. Le plafond percé d'une verrière était d'un bleu changeant

Ô la mer, invisible mais présente !
Les multiples livres
Le sofa où dormir, où rêver dans les rayons du soleil qui remplissent la pièce


Grand Cahier.179.Refonds.007.Mers.02

Articles les plus consultés


à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte