Arsenal nord


Cet œil comme un soleil solide. Elle est simple ici et forte et de toute éternité parmi les joncs de la lumière, la barque échouée, le pli de ses voiles bleues.

C'est une mort à n'en plus finir, pierre ouvrée de l'eau que le temps délabre.

D'une rive à l'autre la place est une foule énervée de chaleur. La brève traversée ! un instant, cueillir un bouquet d'ombres, le jeter aux genoux de l'église et poursuivre par le fin réseau des ruelles.

Canaletto (Giovanni Antonio Canal)
Campo San Pietro di Castello, avec l’Arsenal
(vers 1725)

Grand Cahier.318.Refonds.008.Verger des eaux.08

Articles les plus consultés


à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte