Turzhunell

Zao Wou-Ki
Danse de la neige
(1955)

L'hiver s'élargit dans la grisaille. Cette frilosité palpitante de plumes, blanches comme fragile rubanée blanc grisé de collier noir, de ses griffes marque l'indéchiffrable carré de l'ardoise ;

L'ergot qui gratte traces la raye elle s'ébroue.

L'hiver est calme, et rien n'arrêtera jamais la pluie soyeuse et monotone, ni la lucarne ouverte au dernier cran.

Le jardin, je le dis dépeigné, ce matin triste, est-il triste ? à du mal à composer avec un jeu de folles amourettes et de longues fétuques, le jardin est envahi, le pont craque et glisse, on ne pourra bientôt plus passer.

L'oiseau, 
de tous nos consanguins 
le plus ardent à vivre...
*
Saint-John Perse

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte