Le vent soulève la fenêtre, la fenêtre calmement respire. La pluie frappe le front des pierres
Le corps enfoncé sous les draps, il dort il respire le dor-
meur il remue, c'est une ombre.
meur il remue, c'est une ombre.
Froide une sueur se répand sur son front
Le vent a entr’ouvert la porte de la chambre, la chambre a blanchi effrayée sous la lune
Le dormeur s'agite, il est perdu il bat la campagne, il est perdu dans ses rêves
Une buée refleurit dans un souffle. La nuit heurte la vi-
tre, la nuit tourne au vert. Un arbre gèle,
tre, la nuit tourne au vert. Un arbre gèle,
Il est seul au milieu de la cour
Christel Hermann, « Sans titre E9 » T M sur résine (née en 1951) |
Grand Cahier.074.Dispersion.021.Bifurcation.03