À la marronne
du soir, l'odeur des marais
s’est répandue,
on a frappé
à grands coups répétés
l'anneau du cœur
Des boiseries éclatent en lanières,
il y a des bruissements
noirs dans l'air,
des choses qui tournoient,
ce sont samares
de frênes qui s’envolent
, à tous vents
Il faut se taire obstinément,
poursuivre un même songe
par les sentiers bleuis
quand l'aile triste d'une horloge
aura sonné les heures
ou bien l'éternité
du soir, l'odeur des marais
s’est répandue,
on a frappé
à grands coups répétés
l'anneau du cœur
Des boiseries éclatent en lanières,
il y a des bruissements
noirs dans l'air,
des choses qui tournoient,
ce sont samares
de frênes qui s’envolent
, à tous vents
Il faut se taire obstinément,
poursuivre un même songe
par les sentiers bleuis
quand l'aile triste d'une horloge
aura sonné les heures
ou bien l'éternité
Delphine Geliot Paysages étoilés (2017/2018) |
Grand Cahier.149.Dispersions.006.Bifurcations.11