Gisant là quelqu’un
sur le socle inerte
d’une casemate
aux murs blancs
froide est la Provence
février revient
sans air, sans l’odeur
des lavandes
Quelqu’un lèvre blanche
la bouche entr‘ouverte
n’a plus rien à dire
et se tait
Quelqu’un s’est éteint
laissant épuisé
son seul et unique
vêtement
sur le socle inerte
d’une casemate
aux murs blancs
froide est la Provence
février revient
sans air, sans l’odeur
des lavandes
Quelqu’un lèvre blanche
la bouche entr‘ouverte
n’a plus rien à dire
et se tait
Quelqu’un s’est éteint
laissant épuisé
son seul et unique
vêtement
Ferdinand Hodler Valentine Godé-Darel mourante (1915) |
Grand Cahier.611.Dispersion.019.Baumes et regrets.16