La porte...


La porte, elle a pour elle
une lumière à chanter,
porte et carrelage
(comme on lance le fil,
l'avenir est en jeu),
d'un côté puis le ciel,
palais de la poussière
et des toupies de vent

Il y va la tête fourrée
d'un mille des pailles,
l'enfant, siffle et se jette
à la route la droite sans bords,
lui, perdus les pantins,
ces tas qu'on dépenaille
en l'année révolue

Maréchal, il est temps et plus
de sortir les tricoises

Reg Cartwright
Album Bundles (Soft Machine)
(1975)

Grand Cahier.245.Cahier bleu-vert.017.Retrouvailles.14

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte