Passé un certain âge, les femmes vont jeter leur tête sous les trains, au grand désespoir du conducteur, qui cherche la tête, qui cherche la tête, entre les roues et les rails. Et frappe les boggies, il ne faudrait pas qu'elle aille fausser les roues !
Voyageurs, le voyage continue. Que personne ne descende ! Il n'y a rien à voir… Bon Dieu, non ! Rien, sauf qu'au bout du train, par la dernière porte, le dernier demi-soufflet du dernier wagon
Une femme se tortille sur le ballast. Une femme sans tête. Elle a mis à son cou un petit liseré rouge, plus rouge que ses lèvres
Gino Severini Tren de la Cruz Roja atravesando un pueblo (1915) |
Grand Cahier.278.Cahier bleu-vert.018.Parages.19