Partage


Plus le temps poussera son wagon suivant la douce oblique du rail – « Chauffeur, largue l'attelage » et la vie s'en va, grincent les eaux blanches – irrémédiable à ce point d'inertie

Et plus je paraîtrai ton semblable

Ta façon de choisir, échelle et mesure aussi bien, toutes les choses que tu aimes et celles-là qui te révoltent, je ne peux rien en dire. À chacun son effort. Le butoir est au bout

Mais il y aura eu pour le moins – avant que tout s'effondre, la lutte et le maintien, avec l'arrière-plan de nos souvenirs assumés

William Turner
Pluie, vapeur et vitesse
(1844)

Grand Cahier.243.Dispersions.001.Baumes et regrets.02

Articles les plus consultés


à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte