Noire,
une fine flamme fend l’air
pénètre par la porte
entr'ouverte l'été
– Phalènes qui tournoyaient
autour de la lampe,
vous vous brûlez les ailes
comme syllabes dispersées
Une ombre plus légère
qu’un pleur
a traversé la chambre.
Une minute éblouie
par un peu de fraîcheur.
Fixé dans l'angle mort,
le travail se resserre
en un point de lumière
Le temps
continue d’avancer
lentement vers le soir.
Aucun nuage ne recouvre plus le ciel,
la journée fut si chaude
Que les herbes
ont jauni
et les feuilles rouillé
une fine flamme fend l’air
pénètre par la porte
entr'ouverte l'été
– Phalènes qui tournoyaient
autour de la lampe,
vous vous brûlez les ailes
comme syllabes dispersées
Une ombre plus légère
qu’un pleur
a traversé la chambre.
Une minute éblouie
par un peu de fraîcheur.
Fixé dans l'angle mort,
le travail se resserre
en un point de lumière
Le temps
continue d’avancer
lentement vers le soir.
Aucun nuage ne recouvre plus le ciel,
la journée fut si chaude
Que les herbes
ont jauni
et les feuilles rouillé
Conversation d'alcôve Par Kou K'ai-tche ou d'après lui (344-406) |
Grand Cahier.102.Dispersion.021.Bifurcations.07