Le temps nous manque...


Pour atteindre au dehors
Nul jamais n’ira plus loin que soi-même
L'âge aussi vrai que l'enfance viendra
Du puits de lune où se trouvent les morts
Rien à craindre, ou à fuir – rien que reflet

Des profondeurs d'encre et de solitude
Quand la mer illusoire est sans refuge
Vaste pampa ouverte aux vents des cieux
Où l'homme n'est qu'une tête d'épingle
Plantée dans l’origine, durement

Crayon sur papier
George Androutsos
(2013)

Grand Cahier.326.Dispersions.001.Baumes et regrets.04

Articles les plus consultés


à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte