L'herbe est grasse, l'herbe est longue du pré qui résiste à la faux, les secondes qui durent, les vivantes
La fleur de lys au toucher de velours, la fleur au hasard parsemée. Sa douceur sa couleur jaune d'or. Une goutte de lait
Sur l’étendue des cheveux d'herbes, sur le pré d’autrefois qui se penche toujours – les enfants aux longues jambes des hauts déboulent avec leurs rires
Comme un article machinal avec ses pattes d'angle, comme un lustre fameux d'insecte, une à une à l’envers des gravités, il égrène les tiges
Tic, un rouage s'enclenche. Tac, une herbe s'en é- chappe
J'ai fauché les herbes du chemin, je les acucherai avant que ne vienne au vent l’idée de s’en mêler
Auguste Renoir Chemin montant dans les hautes herbes (1876-1877) |
Grand Cahier.200.Dispersion.020.Les filets du temps.04