L'inattendu va revenir ce soir arbres si noirs. Il suffit d'un peu de vent, d’un léger déplacement. Un mot je suis, deux mots je tombe, et déjà désemparé
L'inattendu va refleurir, va ressortir de l'opacité du grand sommeil. Nous ne sommes plus qu’une machine verticale tournée vers le rien, recherchant à sa manière un ton, une simple note comme elle est
L'horloge rampe symétrique et nous surprend chaque jour sur le travail, à répéter les mêmes mots, à tracer les mêmes lettres. L'inattendu est au détour d'une route effondrée
Écoute la syrinx, mécanique divine perforant l'étendue
Léon Bakst - Étude de décor pour Le prélude à l'Après-midi d'un Faune (1912) |
Grand Cahier.287.Dispersion.019.Baumes et regrets.06