Tartares


Le vent souffle où il veut sur les célestes pacages, la foule des fils du vent déboule depuis la ligne d’horizon

Rédigé dans un mauvais dialecte picard que nul n’a cru, Marco qui n’en pouvait mais, nous décrit des hommes buvant d’une piqûre aux veines des chevaux 

Ne voulant rien posséder que dérouler le plan infini de l’herbe et des nuages, rien voulant que nécessaire. N’ayant pour le vivre, qu’une pignate ou le poitrail d’un gibier, une pâte de lait séché ou du sang, n‘ayant pour le couvert et pour la pluie qu’un rond de feutre

Hommes du vent se suffisent, jamais de feu. Ne souhaitent tant vaincre à la guerre que le galop, que la fuite et le poison des flèches

Cavalier-archer Turko-Mongol
XVe siècle

Grand Cahier.352.Cahier bleu-vert.018.Parages.04

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte