Je ne sais plus vraiment quel est mon nom, j’ai dû l’oublier ; si je le savais, je me dis que peut-être je l'écrirais
Tu ne sais pas ce que tu écris, ni ce que tu es, encore moins d'où tu viens ; ce sont là des choses que tu ignores ; tu n'écris pas tout ce que tu sais
Il ne sait pas quels sont les chemins qu’il dut empruntés pour venir jusqu’ici ; dans quels buissons il faut chercher, s'il le savait…
Nous ne savons pas le devenir de nos écrits, encore moins ce que nous y mettons, quelle partie de nous‑même ; nous n’écrivons que la langue d’un pays
Vous ne savez pas quand vous arriverez, et même arriverez-vous ; les yeux, vous les fermez pour que cela n'arrive en aucun cas ; vous y croyez ?
Ils ne veulent rien d’autre que croire, ne veulent rien savoir ; jamais ils n'écriraient, au grand jamais ; d’aucuns pour eux s'y employèrent ; au bout du compte existent-ils ?
Eklablog - Une œuvre inachevé de Loulou le 22 octobre 2016 à 21h36 |
Grand Cahier.355.Dispersion.020.Les filets du temps.06