Il existe chaque soir une heure au moins, si l’on y prête attention, vague et solitaire, une heure à surseoir
Quand la poussière des souvenirs amassés de tant d’amis à sa manière s’est figée
Une heure dans la pénombre des volets fermés, au temps suspendu, quand les meubles prennent vie, parlent et grandissent
Qu’on n’y prenne garde. C’est aussi vrai que sont vrais les contes pour enfants qui n’en finissent jamais
Marguerite Gérard L’Élève intéressante, détail (1786) |
Grand Cahier.302.Dispersion.019.Baumes et regrets.10