Il y eût tout d’abord
Les ressacs et la mer, un souffle une respiration d’écume un ultime souvenir avant que les commencements ne se découvrent les libres étendues de la plage
Le bruit d’une aile
Peu à peu s’éleva sans qu’il y paraisse une force légère parmi les lambeaux du vent – qui ne dit ne sait pas vraiment, balbutiante une visée vers des lointains un
Arc-en-ciel
Situé clairement dans sa rigueur et sa beauté car pour tous il manifeste une portée commune, et n’en demeure pas moins à jamais inatteignable
Flèche en terre
Ne ressort-il pas de ces significations échafaudées, preuves sédimentées du cœur impressible, qu’il faille revenir au fait déclencheur et réitérer
Puis le puits
Au bout du compte et le goût rassis dans l’âme, le jour qui se creuse. Il y a tant de temps passé tant d’énergies rassemblées dans les grands espacements du vide
Où la lune se mire
Sonia Delaunay Arc-en-ciel (1914) |
Grand Cahier.045.Cahier bleu-vert.001.Ebauches.012