Sur un fond de Goya


Dérisoire, parmi les tourets de la vie, de déhanche- ments, les passe-pieds en robe tarlatane, blancs noirs, chiffons variés, chapeaux à cornes, plumets rouges, étoles et galons, sous les drapeaux qui rient, qui grimacent, et braiments de bardeaux à souffler les cieux

– tous actes, ces mains souillés qu'on frotte à l'oubli de la touaille ; et dans la nuit terrée des regards et des bouches

Sont-ils bien essangés par la pluie ? les froids carrés du marbre où, priant, se jettent chrysanthèmes d'automne et regrets

Peut-on l'oublier l'ombrelle verte, ce jade à votre joue qui faisait comme un papillon d'eau de lumière

Francisco de Goya
El quitasol
(1777)

Grand Cahier.258.Cahier bleu-vert.003.Perditions.06

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte