Le soir, et d'herbes pourrissant
Les plaines s'ouvrent
A ce gibier d'étoiles
Leurs yeux dans l'eau se figent
Un pas contre la pierre ébruite son sentier
Frémissante est la haie
D'ombres qui l'accompagnent
Une plainte s'est tue. Un chant. L'or
Et le cœur resté ferme
On voit des feux briller au loin :
Sensible espoir
La nuit mûrie, les aiguilles se joignent
Force et corps
Un froid glacial avive l'esprit
Les plaines s'ouvrent
A ce gibier d'étoiles
Leurs yeux dans l'eau se figent
Un pas contre la pierre ébruite son sentier
Frémissante est la haie
D'ombres qui l'accompagnent
Une plainte s'est tue. Un chant. L'or
Et le cœur resté ferme
On voit des feux briller au loin :
Sensible espoir
La nuit mûrie, les aiguilles se joignent
Force et corps
Un froid glacial avive l'esprit
Paul Klee Vollmond (1919) |
Grand Cahier.159.Cahier bleu-vert.013.Passages.08