Étrange cette impression que l'on a d'être observé de ces hauteurs fracassées
Ce ne peut être que le vent qui serpente dans les herbes, et qui roule à perte de vue ses ossements vers les sommets de Lure rapprochées des nuages
Une musique aussi, impossible à situer, presque une absence, un air imprécis ô combien vague et qui vient tourner les pierres du jas des Terres du Roux
Et l'on s’avance jusqu’au bord, le sol se dérobe, et l'on se tient là debout à attendre, à vivre dans ce volume tout entier de l'espace, à ne vouloir ni le dehors ni le dedans, à regarder
Lucien Jacques Cantadour (1946) |
Grand Cahier.351.Cahier bleu-vert.017.Retrouvailles.11