Torpeur


Lorsque le fleuve …
Le ciel par-dessus la colline comme une voie sans fin frôle passant bas, de ses voiles légères, la cime des sapins

Lorsque les bêtes …
La pluie venue couvrant, si serrée, si dense, les champs gorgés d'eau, lorsque les bêtes sous le couvert se pressent

Que le toit, que l'œil …
Chape d'ennui, que le toit n'est plus qu'au long bruit sourd, que l'œil en vain cherche entre les nuages un rayon

Dans le calme et la durée vont leur chemin les simples, et l’homme…
L'homme s'endormirait presque aux battements de l'horloge

Eugène Boudin
Paysage avec vaches
(~1881)

Grand Cahier.203.Cahier bleu-vert.006.Retrouvailles.04

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à M.C.



Entre les ronceraies du coteau
Et les cils de la rivière
Ce pommier d’une écorce rude
Où s’attache un gui
Voilà notre vie pleine et nos joies
Ces fruits blancs appendus
Pour une année qui s’achève
Voilà sur le seuil des récoltes
Notre longue patience
Et lié ce vœu
Sous le linteau de la porte