C'est dit, le ciel est lourd il ment, nous ne renverserons pas la tête sous les feux mouillés s'ils claquent dans la nuit peut-être en corolles éployées, cette fois encore, nous ne prononcerons pas comme la foule gaiement les ho et les ha qu'ils jettent en bouquets à leur grenaille tricolore
Nous irons nous terrer dans l’ombre. Visage enfoui dans l’oreiller, nous partirons vers le sommeil. Éteignez donc cette lumière :
« A demain, fusantes Bengales. »
Voilà des draps par la lucarne. Le temps est à la girandole, aujourd’hui. Le jour respire. Il reste une ou deux roues qui s'accrochent à l'humeur du bocage. La chaleur des nuits des chambres s'envole, s'épuise dans la fraîcheur du matin
Paul Klee Orientalischer Lustgarten (1925) |
Grand Cahier.244.Cahier bleu-vert.002.Passages.13